Lorsque les taux d'intérêt baissent, les obligations nouvellement émises offrent une rémunération moins attractive que les titres anciens.
Par exemple, supposons que le 1er janvier N, un émetteur a émis une obligation à taux fixe de 4% pour 2 ans. Le 1er janvier N+1, le même émetteur émet une obligation à 3%.
Les titres anciens (N) sont alors davantage recherchés par les investisseurs, et, sous l'effet de la demande, leur prix augmente.
Inversement lorsque les taux d'intérêt augmentent, les obligations nouvellement émises offrent une rémunération plus attractive que les titres anciens. Les titres nouveaux sont alors davantage recherchés par les investisseurs, et, sous l'effet de la demande, leur prix augmente.
Ce phénomène ne s'applique que dans le cadre des OPCVM obligataires.
Vous pourrez donc espérer une rentabilité élevée sur les OPCVM obligataires si vous achetez vos parts avant une baisse des taux d'intérêt. Vous pouvez vous attendre à une perte si vous les achetez avant une remontée des taux. Bien entendu, la difficulté est de prévoir les évolutions des taux.
Dans le cas d'une souscription à une émission obligataire à taux fixe, le porteur n'est évidemment pas soumis à ce risque de perte lié à la variation des taux.
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