En quoi consiste une assurance vie ?
L’assurance vie est un produit d’épargne à moyen et long terme qui permet d’épargner et faire fructifier son capital pour soi-même ou un bénéficiaire. On retrouvera alors 3 types de contrat d’assurance vie : l'assurance en cas de vie, l'assurance en cas de décès et un contrat mixte de vie et décès. Ces assurances garantissent au souscripteur ou bénéficiaire du contrat de toucher un capital lorsque celui-ci se termine (ou lors d'un décès).
En cas de décès, l’assurance-vie est une forme de garantie pour les proches du souscripteur. En revanche, l’assurance en cas de vie sert principalement de placement dont l’assuré lui-même peut être bénéficiaire.
L’argent placé vous permet d’investir dans différents types de fonds. Ceux-cis sont généralement composés d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCM) ou encore de fonds négociés en bourse, autrement appelés “trackers”.
Cette assurance est non négligeable car elle représente le premier moyen d'épargne en France. Ces contrats sont détenus par 39% des Français selon l'Insee et totalisent actuellement plus de 1 700 milliards d'euros.
Quelles sont ses spécificités ?
Selon la durée choisie et les options de versement (rente ou capital), de multiples formules d’assurance vie sont proposées.
En fonction du support sélectionné, les risques vont eux aussi différer. Les contrats souscrits en euros, préférés par les épargnants, disposent d'un capital garanti. Cela permet alors d'éviter les risques de perte, mais avec généralement de faibles rendements. Le capital des contrats en action ou en unité de compte, va lui varier selon les marchés.
Le code des assurances régit les contrats d'assurance-vie. La loi a d'ailleurs renforcé la transparence et la lisibilité des contrats en 2005.
La fiscalité de l'assurance-vie
La fiscalité de l'assurance-vie, varie en fonction des contrats et des conditions de sortie. On retrouvera notamment la flat-tax, autrement appelée le Prélèvement Forfaitaire Unique ainsi que l’impôt sur le revenu.
La flat-tax (Prélèvement Forfaitaire Unique)
Depuis décembre 2017, la flat-tax, ou Prélèvement Forfaitaire Unique, est appliquée aux intérêts issus des versements effectués sur le contrat d'assurance-vie. Ce prélèvement taux unique à 30 %, fut instauré afin d'alléger et simplifier la fiscalité appliquée aux plus-values mobilières et aux revenus des capitaux mobiliers (intérêts, dividendes). Ces 30% comprennent 12.8% d’impôt sur le revenu et 17.2% de prélèvements sociaux. Le barème d’impôt peut être changé dans des cas de faibles revenus et selon l’encours total de l’assurance vie.
L’impôt sur le revenu
En cas de retrait d’argent, l’impôt sur le revenu s’applique aux intérêts acquis au fil du temps. Selon l’option choisie, les contrats de plus de 8 ans disposent, de manière générale :
- d'un abattement de 4 600 € de l'impôt sur le revenu (ou 9 200 € en cas d'imposition commune)
- ou d'un prélèvement libératoire au taux réduit de 7,5 %.
Les intérêts d’un contrat d’assurance vie
Globalement l’assurance-vie bénéficie de plusieurs avantages. Cela peut notamment s’observer au niveau fiscal, patrimonial et au nouveau des limites de versements.
Tout d’abord, l’assurance-vie bénéficie globalement d’un cadre fiscal attractif. Il y a, par exemple, des exonérations en cas de situation spéciale comme un licenciement, ou encore une possibilité de fiscalité dégressive.
Par ailleurs, au niveau patrimonial et des banques privées, le contrat d’assurance-vie peut être utilisée comme « collatéral » dans de la cadre de montages.
Ensuite, à la différence des livrets défiscalisés classiques comme le livret A, il n’y a pas de limite de versement pour l’assurance-vie. C’est aussi un produit particulièrement adapté aux gros patrimoines. Au-delà d’un certain seuil, il est possible de bénéficier d’une gestion dynamique dans le cadre d’une gestion de fortune mandatée afin de viser un rendement supérieur aux fonds euros.
Les challenges de l’assurance vie
Tour d’abord, on note que les frais de gestion de l’assurance vie peuvent être particulièrement lourds. On y retrouve notamment les frais d’entrée, d’arbitrage et d’administration. Les frais spécifiques à la gestion s’élèvent, en moyenne, de 0,6% à 1% du capital total constitué et les frais d’entré peuvent parfois aller jusqu’à 5% du montant versé.
Ensuite, l’accès à l’assurance vie peut parfois être limité par les assureurs, de plus en plus nombreux, modifiants les conditions de nouveaux contrats pour dissuader leurs clients.
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