La destruction créatrice, expression associée à l’économiste Joseph Shumpeter, s’est démocratisée avec la parution de son livre Capitalisme, Socialisme et Démocratie publié aux États-Unis en 1942. Elle désigne le processus de disparition de secteurs d'activités économiques remplacés par la création de nouvelles activités productives.
La destruction créatrice peut être mesurée à l’aide de plusieurs indicateurs :
- La répartition des secteurs et des branches d’activités,
- La répartition de la population active dans ces secteurs et branches,
- Le taux de création et disparition d’entreprises,
- Le nombre de dépôts de brevets.
Le progrès technique et l’innovation sont au cœur de cette mutation industrielle qui assure un renouvellement permanent des structures de production. L’innovation entraîne l’obsolescence et donc la disparition des anciennes techniques.
De plus, l’intensité de la concurrence accélère considérablement le processus de destruction créatrice. Le cycle d’innovation est alors de plus en plus rapide, obligeant les entreprises à investir toujours plus dans la recherche et le développement.
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